Les algues sont de véritables sources de vitamines, minéraux, oligo-éléments, qui stimulent notre immunité.

Toutes les algues marines, concentrées en eau de mer, contiennent tous les sels minéraux et oligo-éléments connus à ce jour. Cette richesse en nutriments est très proche de l’idéal pour nos besoins alimentaires, et ce sous une forme organique naturelle qui les rend parfaitement assimilables.

Le stress, les produits riches en sucres raffinés, une alimentation dénaturée (plats tous faits, réchauffés à la va-vite), la fatigue, le surmenage… augmentent le taux d’acidité du corps. Les algues sont des aliments alcalins  qui vont neutraliser cette acidification et jouer un rôle dans la prévention des maux qui en découlent ( troubles ostéo-articulaires, hypertension artérielle, fatigue chronique, troubles digestifs, musculaires, grande réceptivité aux infections, troubles de l’humeur…) ainsi qu’à un bon état des phanères (cheveux, ongles).

Une alimentation riche en végétaux crus et une bonne gestion du stress contribuent à l’équilibre.

Les algues sont riches en calcium (dans l’ordre le kombu, la dulse, l’aramé, le wakamé, l’hiziki) avec du magnésium et du potassium indispensables à son asimilation. De par leur présence de phosphore, elles peuvent être une alternative intéressante en cas de cholestérol puisqu’elles n’apportent pas les graisses des produits laitiers.

Elles fournissent également leur lot de protéines sous forme d’acides aminés (produits issus de la dégradation des protéines, donc d’assimilation rapide). Ces protéines sont pauvres en calories. 30g de dulse contiennent 11g d’acides aminés (ainsi que des vitamines, minéraux et non des graisses), soit autant qu’un steak de 100g.

Elles sont également l’aliment le plus riche en iode, qui joue un rôle dans l’harmonisation du poids et stimule l’activité cellulaire.

Les algues brunes (laminaire, wakamé) ont une véritable action détoxinante car se lient aux déchets toxiques (métaux lourds, résidus de pesticides et ions radio-actifs) en formant des sels insolubles évacués de l’organisme par la voie intestinale.

Quelles algues consommer?

• wakamé, dulse, nori, kombu, aramé, hiziki, laitue de mer se trouvent en magasin bio sous la forme sèche (paillettes, ou feuilles d’agues) ou fraîche.
• AFA (ou Klamath), Spiruline et Chlorelle sont des micro-algues et sont très concentrées en vitamines, minéraux, béta-carotène, chlorophylle, fer, magnésium et ont des effets notoires sur le stress, le poids, les systèmes immunitaire et nerveux, les articulations. Elles sont plus souvent utilisées en tant que complément alimentaire.

• Ces algues sont cultivées et développent leurs richesses grâce à la lumière et la qualité de l’eau, tandis que les macro-algues (laminaires) vivant jusqu’à 60m de fond, sont les as de la photosynthèse.

Comment les consommer?

– crues, cuites, saupoudrées sur des crudités, des omelettes, du riz, dans l’eau de cuisson des légumineuses-kombu- (qui seront plus digestes), dans des soupes et veloutés, dans des marmites de légumes, poulet, poisson, en papillote avec du poisson, des fruits de mer… Les possibilités sont nombreuses.

– quelques recettes:

tartare d’algues

• 3 cuillères à soupe d’algues en paillettes (ou algues fraîches rincées, égouttées et découpées en tous petits morceaux)
• 2 petits oignons nouveaux en petits cubes
• 2 gousses d’ail écrasé
• le jus d’un citron
• 1 cuillère à soupe de câpres
• 4 cuillères à soupe de crème de soja
• 2 cuillères à soupe de shoyu
• 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
• 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
• 1 poignée de noix ou de graines de tournesol

Mélanger le tout, servir bien frais sur des toasts, galettes de riz, dans une assiette composée de crudités, pommes de terre vapeur, houmous… Ce tartare recouvert d’huile dans un pot hermétique se conservera plusieurs semaines au réfrigérateur.

On peut tout simplement saupoudrer des pommes de terre vapeur d’algues en paillettes, arroser de jus de citron et d’huile d’olive, y ajouter un petit oignon doux émincé, saler et poivrer.

Attention toutefois pour la femme enceinte et les personnes présentant des dysfonctionnements de la thyroïde.